Proches aidants : comment concilier ce rôle avec sa vie professionnelle ?

Proches aidants : comment concilier ce rôle avec sa vie professionnelle ?

En France, près d’1 actif sur 5 est aujourd’hui proche aidant (DREES, 2021). Soutenir un parent âgé, un enfant malade ou un conjoint en perte d’autonomie, tout en exerçant une activité professionnelle, peut vite devenir un défi. Entre fatigue, contraintes organisationnelles et charge émotionnelle, les risques d’épuisement sont réels.

Bonne nouvelle : des dispositifs existent pour soutenir les salariés aidants et permettre aux entreprises d’accompagner ces situations sensibles.

Les congés dédiés aux proches aidants

Plusieurs congés permettent de s’absenter temporairement pour accompagner un proche, avec des indemnisations possibles via la CAF ou la MSA (Service-Public.fr) :

• Congé proche aidant : jusqu’à 1 an sur toute la carrière, indemnisé 66 jours maximum par l’AJPA.
• Congé de présence parentale : jusqu’à 310 jours sur 3 ans, indemnisés via l’AJPP.
• Congé de solidarité familiale : pour accompagner un proche en fin de vie, indemnisé jusqu’à 42 jours à temps partiel.

Certaines conventions collectives ou dispositifs d’entreprise (don de jours, compte épargne temps) peuvent compléter ces droits.

Aménagement du temps de travail

Selon la situation, un salarié aidant peut demander :

• un aménagement d’horaires ou du télétravail ;
• un temps partiel négocié avec l’employeur.

Ces aménagements favorisent la conciliation entre responsabilités professionnelles et rôle d’aidant.

Les solutions de répit

Prévenir l’épuisement est essentiel. Des solutions existent :

• aide à domicile,
• accueil de jour ou hébergement temporaire,
• plateformes de répit (par département),
• groupes d’échange et de soutien (France Alzheimer, Café des aidants, etc.).

Maintien à domicile et accompagnement spécialisé

Pour permettre à la personne aidée de rester chez elle dans de bonnes conditions :

• aides techniques (téléassistance, portage de repas, aménagements) ;
• aides humaines (SSIAD, aides à domicile, professionnels de santé) ;
• aides financières (APA, PCH, caisses de retraite, mutuelles).

Quand le maintien à domicile n’est plus possible, l’entrée en établissement (EHPAD, résidences autonomie, structures spécialisées) peut être envisagée, avec des aides au financement (APA, ASH…).

Le rôle des entreprises et des assistants sociaux du travail

Accompagner un salarié aidant, c’est favoriser son maintien en emploi, prévenir l’absentéisme et contribuer à la qualité de vie au travail.

Chez CO-RÉSO, nos assistants sociaux du travail et psychologues du travail soutiennent les salariés dans ces situations, tout en conseillant les directions et RH pour mettre en place les solutions adaptées.

Vous êtes RH, manager ou dirigeant et souhaitez en savoir plus ? Contactez notre équipe pour être accompagné dans vos démarches.

- Proposé par l'équipe de CO-RÉSO